Article de Roger Gil paru dans les Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique
Extrait : Les lois ouvrant au droit d’obtenir une aide active à mourir concernent initialement des personnes atteintes d’affections incurables entraînant des souffrances insupportables et engageant le pronostic vital à court ou à moyen terme. Mais ces lois sont toujours suivies de propositions et de débats visant à étendre les indications de l’euthanasie ou du suicide assisté aux affections incurables, même si elles n’engagent pas le pronostic vital sitôt qu’elles entraînent des souffrances insupportables. Et c’est ainsi que certains pays acceptent que des maladies psychiatriques déclarées incurables constituent des indications permettant d’accéder à une aide active à mourir. C’est ainsi qu’en Belgique, aux Pays-Bas, la presse a rapporté le parcours de personnes dépressives ou atteintes de stress post-traumatique qui ont été euthanasiées au terme d’un parcours qui vise à recueillir deux avis psychiatriques déclarant leur affection incurable sans qu’il s’agisse d’une réflexion collégiale sur le diagnostic et sur les programmes thérapeutiques mis en œuvre...
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