Un texte de Geneviève Demoures - Psycho-gériatre; vice-présidente déléguée de l’Union nationale France Alzheimer ; membre du conseil éthique de France Alzheimer
Extrait :
"À l’annonce du diagnostic et déjà bien avant sans doute, la personne qui vit avec une maladie neuro-évolutive perçoit bien les premières difficultés et ce sentiment de trouble qui l’envahit va modifier le regard qu’il pose sur lui-même, en écho avec ce qu’il perçoit du regard des autres.
Cette présomption d’incompétence que la personne s’applique à elle-même peut le conduire à des comportements de déni des troubles, au repli, à la colère ou à la fuite de cette réalité qui lui échappe.
Lorsqu’une consultation mémoire est programmée, et lorsque le terrible mot d’Alzheimer ou d’une autre forme de maladie est évoqué, la présomption d’incapabilité future vient bouleverser le regard de proches. Ce qui vient fracasser le quotidien, les projets, la dynamique familiale va inévitablement mettre à mal les liens si forts qui unissent les époux, les enfants, les frères et sœurs, les parents."
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