Cette étude montrait aussi qu’un agent antiviral le Molupiravir était capable d’inhiber la réplication du SARS-CoV2 dans du tissu pulmonaire humain greffé chez des souris. Cette action du Molupiravir s’avéra à la fois thérapeutique et prophylactique. Elle était en cohérence avec le blocage de la transmission du coronavirus chez le furet. Elle était un facteur d’espoir pour les essais de phase 2/3 déjà engagés chez les êtres humains. Et c’est ainsi que ce 1er octobre, ce ne fut pas un article scientifique mais un communiqué de presse émanant non des expérimentateurs mais du laboratoire Merck lui-même qui annonçait que le Molupiravir réduisait d’environ 50% le risque d’hospitalisation et de décès chez des patients présentant un Covid léger ou modéré (7,3% des patients versus 14,1%) et traités dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes.

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