Billet éthique
Le litige porte sur le cas d’une personne de 43 ans, hospitalisée à Valenciennes à la suite d’un traumatisme crânien sévère, plongé depuis le 18 mai dans le coma, sous respiration, nutrition et hydratation artificielles. S’appuyant sur les signes cliniques et les données de l’imagerie, l’équipe médicale a décidé le 15 juillet d’arrêter les thérapeutiques permettant le maintien artificiel de la vie, estimant que la poursuite des traitements relevait d’une obstination déraisonnable et ne pourrait déboucher que sur une qualité de vie qualifiée de « catastrophique ». Or deux ans plus tôt, ce monsieur avait écrit à son médecin dans une lettre les directives anticipées suivantes : « Je souhaite que l'on continue à me maintenir en vie même artificiellement dans le cas où j'aurais perdu définitivement conscience ». C’est en s’appuyant sur ces directives que la famille s’oppose à la décision de l’équipe médicale...
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