Billet éthique
Les directives anticipées permettent,à toute personne,d’indiquer ce qu’elle souhaite quant aux décisions de limitation et d’arrêt des traitements au cas où, parvenue en fin de vie, elle serait dans l’incapacité d’exprimer sa volonté. Ce droit, reconnu en France par la loi du 22 avril 2005 a été amplifié par la loi
du 2 février 2016 qui a édicté que les équipes médicales se devaient de respecter ces directives anticipées. Ces directives anticipées peuvent être rédigées selon un modèle proposé par le décret d’application de la loi ; elles
sont valables sans limites de temps, en tout cas tant qu’elles ne sont pas modifiées ou annulées par la personne concernée. Telle est l’un des difficultés
des directives anticipées : en présence d’un malade inconscient, qui a rédigé antérieurement de telle s directives, les décisions médicales à prendre ne correspondent peut-être pas aux souhaits présents de la personne en fin de vie si elle avait pu les exprimer.