Le mélange de sperme réalisé en Angleterre entre le sperme d’un homme infertile et celui de son père avant que ce mélange ne soit injecté à son épouse a provoqué de nombreux articles de presse. Certes ce mélange de sperme conduit dans ce cas à la naissance d’un enfant qui a toute chance que celui qui est familialement son grand-père ne soit son père biologique et que celui qui est sur le plan de l’état-civil son père ne soit en fait son demi-frère biologique issu d’un ovocyte de sa mère et d’un spermatozoïde du père du mari de sa mère. L’enfant a aujourd’hui cinq ans et l’affaire n’a été ébruitée que parce que le maire de Barnsley, apprenant les modalités de conception de l’enfant, a cru bon de saisir la Haute cour de justice de Sheffield pour qu’elle ordonne un test ADN visant à déterminer qui était du père « officiel » ou du grand-père « officiel » le géniteur...

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