La mort en questions. Approches anthropologiques de la mort et du mourir
Erès,14 février 2013 - Collection : Erès Poche
La question si singulière de la mort - singulière aussi dans sa pluralité - possède deux versants complémentaires, quoique souvent contradictoires : bien sûr, mourir est, de toute évidence, un acte éminemment individuel, un face-à-face avec soi-même dans lequel nul ne peut s'interposer. Mais le «mourir» et, surtout, l'immédiat «après-mourir» appartiennent également à la communauté de ceux qui restent et par qui l'histoire doit continuer. Il s'agit d'une forme de transmission et, en cela, le décès devrait faire l'objet de la même sollicitude que la naissance.
Pourtant, la mort se trouve repoussée chaque jour davantage dans les confins individuels des comportements humains. Or, c'est oublier qu'une fois mort, l'homme ne s'appartient plus. Ainsi, les grands débats sur le suicide assisté l'euthanasie, sur la crémation ou l'inhumation, sur une forme de cérémonie religieuse ou républicaine... ne peuvent-ils être ramenés à un simple choix individuel.
Les auteurs, réunis à l'occasion d'un séminaire au centre universitaire catholique de Bourgogne, tentent de penser la mort, de la mettre en questions, de l'apprivoiser peut-être... à partir de leurs réflexions de chercheurs, de leurs pratiques professionnelles et de l'analyse des attitudes anciennes ou contemporaines sur lesquelles se fonde notre humanité.
Daniel Faivre est historien des religions, directeur de recherches au centre universitaire catholique de Bourgogne.
Avec la participation de : Ghaleb Bencheikh, Dominique Bernard-Faivre, Thierry Collaud, Gérard Gobry, Jean Lamblot, Pierre Lecompte, Laure Nison, René Nouailhat, Pierre Ognier, Pierre Paroz, Jean-Luc Pétry, Aimé Randrian.