Le cerveau empathique comme base neurale du comportement moral, Marie Chalitta.
Essai d’expression poétique de la condition humaine, Florence de Coccola.
Recension : Marie Chalitta. Le cerveau empathique comme base neurale du comportement moral. Préface de Roger Gil. Editions L’Harmattan, Paris, 2025.
Dans son ouvrage : « Le cerveau empathique comme base neurale du comportement moral », Marie Challita explore l’empathie dans toutes ses dimensions, en la définissant comme une capacité à ressentir et à agir face à la souffrance d’autrui. Elle insiste sur son caractère inné mais perfectible, affirmant que l’empathie peut et doit être enseignée. L’ouvrage mobilise les neurosciences pour décrire les mécanismes cérébraux impliqués, notamment les neurones miroirs et les réseaux hodologiques. Il aborde aussi la psychologie et la neuropsychologie pour montrer comment l’empathie influence le comportement moral et social. L’auteure souligne les risques liés à son déficit, notamment les comportements antisociaux. Elle retrace ensuite les racines philosophiques du concept, avant d’en examiner les implications juridiques, en particulier l’usage controversé des neurosciences dans les décisions judiciaires. Enfin, elle montre que l’empathie est au cœur de la spiritualité et des religions, fondée sur le lien et l’amour universel. Ce livre est une invitation à penser et à cultiver l’empathie comme un impératif éthique et social.
Recension. Florence de Coccola. Exister avec élégance. Essai d’expression poétique de la condition humaine. Préface de Roger Gil. Editions L’Harmattan, Paris, 2025.
Dans son ouvrage : « Exister avec élégance », Florence de Coccola invite le lecteur à partager un voyage intérieur où l’écriture explore un territoire intime et collectif, fait de fragments à relire. L’ouvrage privilégie les facettes de l’humanité plutôt que l’enchaînement linéaire des chapitres, révélant tensions entre lumière et ténèbres, rupture et libération.
L’auteure propose d’« exister avec élégance » : mots choisis, quête d’authenticité et d’harmonie, parfois par la révolte ou la résistance. La résistance est aussi perçue comme amour qui reconnaît la lumière dans les failles, alternant silence et parole « invisible », espérance et sourire apaisant.
Le texte célèbre la complexité et la complémentarité des personnes, l’effort vers une compréhension mutuelle en dépit de la vulnérabilité de la condition humaine.
L’écriture allie esthétique et poétique : métaphores et images tissent une cascade vivante d’élans, d’espérances et d’émotions.
Des images fortes (la peau comme seuil, le rire comme clairière, la rupture comme faille) soulignent les trébuchements et les réajustements de l’existence.
Malgré blessures et erreurs, le message est d’apprendre à vivre, aimer la vie et trouver la paix face aux mystères qui nous dépassent.
Nourrie de culture philosophique, littéraire et psychanalytique, la pensée de l’auteure donne à l’ouvrage une dense dimension humaniste.
Ce texte est une ode à la vie et à la tendresse, invitant à la lecture, à la relecture, au partage et au débat pour faire résonner l’espérance en l’humanité. En somme un bel ouvrage à lire et à méditer.











